[DayZ] Soirée spéciale - Introduction...équipe bandits

Petite chronique en attendant l'évènement DayZ ;

Moi et mon père avons été très proches durant la guerre de 72, Les Américains nous avaient décimés par leurs supériorités numériques, matérielles et biologiques, car oui, ces salauds balançaient des bombes chimiques pour soi disant dispersés les gens en ville. Mon père s'en était pris une lui aussi, il n'y a pas échappé. Je l'ai donc assisté jusqu'à sa mort.

Après, je me suis engagé dans l'armée, j'y est rencontré Papa, Netsuko et Kaporal. Kaporal... joli surnom dans l'armée... Ils m'ont appelé Dragibus, Pourquoi ? Allez leur demander !

Déjà 4 ans et quelques grades de monter, je connais maintenant Chernarus comme ma poche. Effectivement, les missions de reconnaissance ça aide. Cette formation était obligée après l'attaque des Américains sur notre île, pour la connaître par cœur comme sa poche nous disait-ils.

Un soir, je suis rentré chez moi car les officiers nous avaient accordé un quartier libre, je me suis reposé et là, devant la télé, coupure de courant....

Suite :

Coupure de courant, c’est bien un truc de la région ça. Les lignes électriques qui reliaient Tcherno à Elektro étaient souvent coupées par les intempéries et les animaux sauvages. On avait donc l’habitude. C’était normalement l’affaire de 2 ou 3 heures, je me suis donc couché…

BOUM… ! Réveille en sursaut ! J’ai eu très peur et je me suis demandé ce qui se passait, j’ai regardé dehors par la fenêtre et j’ai vu une grande fumée noire très épaisse. Elle partait de la ville de Balota, plus précisément au niveau de l’aéroport, j’ai appelé mes potes, mais les lignes étant coupées, je n’ai eu aucune réponse. Je suis donc sorti, la panique dans les rues, des personnes courraient dans tous les sens ! On aurait dit la fin du monde!

J’ai pris ma voiture et je me suis dirigé vers l’aéroport de Balota. Quand je suis arrivé à mi-chemin, une femme a traversé à vive allure la route sans regarder, n’ayant pas le temps de freiner et de l’éviter, je l’ai percuté de plein fouet. Je me suis donc arrêté et je suis allé la voir. Elle était tout ensanglantée et sa cheville était cassée par une fracture ouverte, aucun cri de sa part rien du tout, juste des gémissements. Je lui ai alors demandé si elle allait bien et elle ne m’a pas répondu. Elle commence alors à courir vers moi et m’attrape le bras, sa bouche commence à se rapprocher et j’ai compris qu’elle voulait le mordre. Je l’ai donc repoussé et je me suis précipité dans la voiture, j’ai redémarré et je suis allé à Balota.

On m’arrête à un barrage et un soldat me dit de dégagez, je lui montre alors mon insigne et il me dit que c’est l’état de crise. Il me demanda alors : M.Dragibus, prenez une arme et tenez Balota en quarantaine avec ce bataillon. Je me suis précipité à mon poste après m’être préparé. J’ai attendu et une foule en furie arriva vers moi. Le commandant nous demanda de nous mettre en joue… on attendait le signal… FEU ! …

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Feu..Ce bruit lourd et épais sifflait dans mes tympans, on aurait dit un éclair venu de nul part, et la marrée de balle alla s'écraser sur les torses des personnes qui venaient vers nous. Trop de sang avait été versé pendant la guerre et ça recommençait, on nous avait dit de tirer dans la tête, la tête surtout ! Mais pourquoi tirer sur des individus, qu'est ce qu'ils avaient fait ? Pourquoi des civils ? Le bataillon avec lequel j'étais n’était pas très expérimenté, les recrues étaient terrifiées, elles n'avaient jamais tiré sur des cibles vivantes.

Au fur et à mesure que la foule avançait, les rangs commençaient à se disperser, je leurs disaient "garder les rangs, gardez les rangs c'est un ordre !" mais rien n'y faisait, ils sont partis tous un par un et je suis resté presque tout seul. Ils ont commencé à détruire les barricades pour se barrer, mais le problème c’était que la foule venait sur eux, elle commençait à mordre, à manger, des cannibales, c'était des cannibales !!

Plus de munitions dans mon chargeur, j'avais sorti mon arme de poing, mais elle était trop peu précise ! J'ai tiré mais rien n'y fait, ils étaient trop nombreux, ils se rapprochaient et je ne voyais plus mes coéquipiers, j'ai donc courus jusqu'à arriver dans la tour de contrôle de balota, j'ai pris les clefs d'un avion de tourisme et je me suis précipité dans la cabine. Ils me couraient après ces salauds, avec le sang qui sortait de leur bouche, leurs bras qui se déchiraient et leurs pieds qui se pliaient sous leur poids !

Par un pur hasard, j'ai démarré l'avion sans aucun problème, je me suis lancé sur la piste, les civils passaient devant les hélices qui les déchiquetaient un par un, mon cockpit s'est couvert de sang, j'ai décollé puis je ne vis plus rien, je perdais de l'altitude, il faisait encore noir et les instruments de bord n'étaient pas opérationnels…

Les instruments de bord n'étaient plus opérationnels putain ! Je sentais que je me rapprochait du sol, je le sentais, j'ai donc tiré le manche vers moi et l'avion commençait à grincer, je me suis dit "pourvu qu'il ne se casse pas, pourvu que les ailes tiennent" mon pare brise était inutile je voyageait à l'aveugle et le pire arriva, je me suit écrasé contre un arbre et l'aile droite c'est arrachée et j'ai tourné sous l'effet du choc, ma ceinture m'a protégé mais la violence du choc m'a enlevé tout mon système d'orientation. J'ai donc voulu sortir de l'appareil mais en vain.

J'entendais la mer pas très loin, j'étais bloqué et je n'avait pas dut faire beaucoup de distance mais la marée montait, les dévoreurs de chair voulaient ma peau et j'étais pris au piège.

C'est alors qu'un miracle est apparu où juste l'instinct de l'homme mais j'ai entendu des voix"Hey venez par ici, il doit y avoir un survivant à l'intérieur", bizarrement ces voix me semblaient familière, c'était papa netsuko et kaporal en chair et en os ! Ils m'ont extirpé de là et je leurs est demandés où ils étaient passés, c'est alors qu'ils m'ont raconté le début de l'histoire où tout à commencé, pourquoi les gens deviennent fou, pourquoi ils veulent mordre et pourquoi tant de rage.

-"Ça a commencé comme ça dragibus. Étant d'astreinte, j'ai reçu un simple appel me demandant de me ramener à Balota en vitesse car un hôpital avait été attaqué, j'était avec kapo et netsuko, on a dispersé les gens, on est rentré dans l'hopital et là c'était l'horreur, lumière qui clignotait, tache de sang sur les murs, et pire encore, on les voyait mangé, dévoré sans pitié, je les appelle les sans âmes moi car ils ne sont plus ce qu'ils étaient avant. On a fermé l’hôpital mais ils étaient déjà sortis, j'ai donc tiré dans les jambes pour les arrêter mais ils ne faisaient rien, on a fini par leur tirer dans la tête, ils sont devenus fou et l'émeute a pris. Les renforts sont venus..."

J'étais là ! Depuis le début j'étais là, c'est ainsi que j'ai compris d'où venait le commencement, on a donc pris la route pour rentrer vers elektro où un poste avancé de l'armé c'était mis en place. Il était 6h30 le jour venait de se lever et le rouge vif de l'horizon annonçait la suite...